-
Mes mots ne serais pas assez fort pour aider ces personnes
Vers sans rimes
Le bruit de ton aiguille et celui de ma plume
Sont le silence d'or dont on parla d'argent.
Ah ! cessons de nous plaindre, insensés que nous fûmes,
Et travaillons tranquillement au nez des gens !
Quant à souffrir, quant à mourir, c'est nos affaires
Ou plutôt celles des toc-tocs et des tic-tacs
De la pendule en garni dont la voix sévère
Voudrait persévérer à nous donner le trac
De mourir le premier ou le dernier. Qu'importe,
Si l'on doit, ô mon Dieu, se revoir à jamais ?
Qu'importe la pendule et notre vie, ô Mort ?
Ce n'est plus nous que l'ennui de tant vivre effraye !
Tags : toc, aider, personnes, fort, assez
-
Commentaires
Bonjour Sylviane ,
Très jolie création et un poème de circonstance
en ces jours où les Parisiens ont vécu l'horreur;
On pense maintenant à toutes ces victimes
innocentes et leurs familles endeuillées.
Tu as bien fait de te servir, mon espace est
à partager;
Bonne fin de journée -
Gros bisous -Violette
Ajouter un commentaire
Bonjour chére Sylviane trés joli texte et belle image,je te souhaite un bon début de semaine...gros bisous..Pascal